Mieux comprendre les pleurs de votre bébé

On se sent parfois désarmé et impuissant face aux pleurs incessants de notre bébé. Et voilà, un brin de culpabilité pour l’avoir laissé pleurer trop longtemps. Prenons une bonne inspiration et analysons la situation deux petites secondes… Comme on ne naît pas parent, ce sont par nos erreurs mais aussi nos réussites que nous apprenons à le devenir avec tous les défis que cela comporte. Chaque enfant a ses propres besoins et sa propre personnalité.

 

Alors que pouvons-nous faire lorsque notre bébé pleure? Héloïse Junier, psychologue et journaliste, a écrit un article à ce sujet. Elle met en lumière les raisons de ces pleurs et ce que nous pouvons faire pour accompagner notre bébé. Je me permet d’en faire un bref résumé pour l’essentiel des informations mais voici le site où vous trouverez l’article complet, pertinent et fort intéressant : https://heloisejunier.com/2018/08/29/les-pleurs-des-bebes-un-grand-malentendu/

 

Qui n’a jamais parlé ou entendu parler de colique lorsqu’un bébé pleure? Or, selon l’article de Mme Junier, les troubles gastro-intestinaux n’existeraient pas. C’est ce qui expliquerait pourquoi aucun traitement miracle «anti-colique» n’a été efficace à ce jour.

D’autres parleront de caprice, de manipulation ou d’un langage propre au bébé, fonctions exécutées par la partie volontaire du système nerveux.  Or, les pleurs seraient plutôt gérés par la partie involontaire du cerveau, soit, la même qui assure les fonctions vitales telles que : la fréquence cardiaque, la respiration, la température corporelle et l’équilibre.

En fait, les pleurs auraient un rôle comparable aux tremblements, aux bâillements, à la transpiration, à l’urine et aux selles, c’est-à-dire qu’ils permettraient au bébé de se libérer de toxines et de déchets organiques. Il y aurait une concentration plus importante d’adrénaline et de noradrénaline (deux substances de stress) dans les larmes d’émotion par rapport aux larmes d’irritation. En pleurant, ces deux substances permettraient d’atténuer l’excitation du système nerveux sympathique et de passer d’un état de stress à un état de détente. Ainsi, les pleurs seraient un moyen efficace de réduire la tension psychologique, d’abaisser la tension artérielle et le rythme cardiaque, et d’apporter un équilibre physiologique.

Un enfant qui ne pleure pas ne serait pas nécessairement plus sage et non, pleurer ne serait pas non plus un signe de faiblesse ou de vulnérabilité. D’ailleurs, toujours selon le même article, « les hommes seraient exposés davantage aux troubles liés au stress, tels que les crises cardiaques ou les attaques cérébrales par le fait qu’ils pleurent moins. »

Les recommandations de Mme Junier, lorsque bébé pleure, est de le prendre dans nos bras. Il a besoin d’être réconforté et de « faire sa recharge d’affection ». Les pleurs devraient être « accompagnés et non réprimés ». Votre bébé a besoin de « pleurer à satiété dans vos bras bienveillants ». Il a besoin d’être cajolé. Elle ajoute qu’il ne faut pas hésiter à le regarder dans les yeux et à le tenir sans le secouer ni même le bercer, de le caresser et de lui donner de l’attention jusqu’à ce qu’il cesse de pleurer. Et vous, essayez de prendre de bonnes respirations.

En résumé, les pleurs seraient « bons pour la santé à condition de les accompagner». Les bébés occidentaux pleureraient plus que ceux dans les sociétés dites traditionnelles et ceci s’expliquerait par le fait que nos bébés dorment souvent seuls, parce qu’on les laisse pleurer et parce qu’on les prend moins. Dans un monde idéal, la proximité mère-bébé devrait être favorisée jour et nuit.

Bien sûr, il se peut que votre fatigue soit un facteur amplifiant cette phase difficile et intense. Cet article se veut un aide pour vous donner des outils supplémentaires. Une visite chez votre ostéopathe pourrait également être une option pour s’assurer qu’il n’y ait pas de barrière rendant votre enfant inconfortable. Ce pourrait aussi être une option pour vous, cher parent qui avez besoin d’une recharge d’énergie ou de seulement un peu de temps pour vous-même. N’hésitez pas à prendre rendez-vous en ostéopathie. Il nous fera plaisir de vous accompagner vous et/ou votre enfant.

 

Suzie Desjardins, Ostéopathe

Par Suzie Desjardins| 6 Décembre 2019|Catégories: 2. Ostéopathie|
Titre : Ostéopathe, D.O
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